Le personnel de la Bibliothèque Cécile-Rouleau vous convie à visiter une exposition thématique portant sur des politiciens et bâtisseurs du Québec. Cette exposition estivale, mettra en valeur une vingtaine d’ouvrages. Cet été, plongez-vous dans des biographies relatant la vie et l’œuvre de personnes qui ont marqué la vie politique, économique ou sociale québécoise. De Louis-Joseph Papineau à Alphonse Desjardins et Thérèse Casgrain en passant par Maurice Duplessis, Robert Bourassa, René-Lévesque et quelques personnages méconnus, saisissez l’occasion de redécouvrir un pan de l’histoire du Québec. Tous les documents présentés sont disponibles pour emprunt. Pour les obtenir, communiquez avec l’équipe de la Bibliothèque Cécile-Rouleau.
Bibliothèque Cécile-Rouleau
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Bonne visite!
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Beaulieu, Victor-Lévy (2015). Monsieur Parizeau : la plus haute autorité : recueillement. Paroisse Notre-Dame-des-Neiges [Québec] : Éditions Trois-Pistoles.
Cote : FC 2926.1 P234 B377m 2015 Résumé:Militant de la première heure du Parti québécois, vice-président de la Commission sur l’avenir du Québec mise sur pied par monsieur Parizeau et vice-président de la campagne du OUI au Bas-Saint-Laurent lors du référendum de 1995, Victor-Lévy Beaulieu fait état, dans cet ouvrage qu’il qualifie de «recueillement», des relations privilégiées qu’il a entretenues avec celui qu’il désigne comme «la plus Haute Autorité», aussi des liens qu’il a tissés au fil des ans avec madame Alice Parizeau, première épouse du grand homme et avec madame Lisette Lapointe, sa seconde épouse.Une façon toute personnelle, pour le prolifique écrivain, d’exprimer son attachement et sa profonde reconnaissance envers ce qui aurait pu être la réalisation du grand rêve. |
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Bélanger, Guy (2012). Alphonse Desjardins, 1854-1920. Québec : Septentrion.
Cote : HG 2039 Q3 B426a 2012 Résumé: Aussi étonnant que cela puisse paraître, on méconnaît la vie d’Alphonse Desjardins, le fondateur des caisses populaires qui ont donné naissance au mouvement qui porte son nom. Ses biographes ont insisté surtout sur l’histoire des caisses, reléguant les autres aspects de sa vie active au second plan. Pourtant, Alphonse Desjardins est âgé de 46 ans lorsqu’il fonde la première caisse populaire à Lévis. Il est en pleine maturité et sa carrière est déjà bien remplie.Au cours de sa vie, Alphonse Desjardins a été militaire, journaliste, éditeur des débats parlementaires du Québec, propriétaire d’un journal et sténographe français de la Chambre des communes à Ottawa. S’appuyant sur ses expériences personnelles, il se met en quête d’une solution financière aux difficultés socioéconomiques engendrées par la question sociale. En se faisant le promoteur de l’idée de la coopération, il cherche à améliorer la condition des classes populaires. C’est ainsi qu’il fonde la première caisse populaire. À sa mort, survenue le 31 octobre 1920, il aura participé personnellement à la fondation de 163 caisses populaires, dont 136 au Québec, 18 en Ontario et 9 aux États-Unis.Alphonse Desjardins est une figure marquante de notre histoire. Guy Bélanger nous fait découvrir un homme pragmatique, inscrit dans son époque, qui a contribué de façon exceptionnelle au développement social et économique du Québec. |
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Bélanger, Réal (2013). Henri Bourassa : le fascinant destin d’un homme libre (1868-1914). Québec : Presses de l’Université Laval.
Cote : FC 556 B776 B426h 2013 Résumé: |
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Bishop, Shirley (2015). Guy Chevrette : dans l’enceinte du pouvoir. Montréal : Éditions de l’Homme.
Cote : FC 2925.1 C529 B622g 2015 Résumé: |
Bouchard, Alain (2012). Max Gros-Louis : le corbeau de Wendake. Montréal : Éditions La Presse.
Cote : E 99 H966 G877 B752m 2012 Résumé: |
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Cardinal, Mario (2007). Paul Gérin-Lajoie : l’homme qui rêve de changer le monde. Montréal : Libre Expression. Cote : FC 2925.1 G369 C267p 2007 Résumé:D’abord ministre de la Jeunesse, puis ministre de l’Éducation, ensuite président de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), toute sa vie, Paul Gérin-Lajoie a été un homme de changement. Et il l’est toujours. Aujourd’hui, il voit encore plus grand: c’est le monde entier qu’il entend transformer. Octogénaire, il met toujours l’épaule à la roue. Depuis trente ans maintenant, la Fondation qu’il dirige se consacre à l’éducation de base dans les pays en développement. Et ses ambitions sont sans limites. |
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Caron, Jean-François (2015). Lucien Bouchard : le pragmatisme politique. Québec : Presses de l’Université Laval.
Cote : FC 2926.1 B752 C293L 2015 Résumé: |
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Castonguay, Alec (2014). Philippe Couillard : la naissance d’un chef. Montréal : Éditions Rogers.
Cote : FC 2926.1 C854 C354p 2014 Résumé: |
Charbonneau, Yvon (2016). Cartes sur table : syndicalisme, politique, diplomatie. Saint-Joseph-du-Lac (Québec) : M éditeur.
Cote : HD 6525 A3 C469 C469c 2016 Résumé:Décédé en avril 2016, Yvon Charbonneau avait mis la dernière main à son autobiographie avant de nous quitter subitement.Syndicaliste de combat, cet humaniste a façonné non seulement la Centrale de l’enseignement du Québec, mais aussi le Québec actuel. Il a été de tous les combats de son époque – et son autobiographie révèle certains pans peu ou mal connus de notre histoire.Il nous explique les raisons de son passage du syndicalisme militant à la politique en tant que député libéral, puis son engagement comme ambassadeur auprès de l’UNESCO. |
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Filion, Louis-Jacques (2017). Entreprendre et savoir s’entourer : les histoires fascinantes de bâtisseurs québécois qui ont voulu changer le monde. Montréal, Québec : Les Éditions de l’Homme.
Cote : HB 615 F482en 2017 Résumé:L’entrepreneuriat intéresse de plus en plus les Québécois. Afin de mieux faire comprendre ce qu’est un entrepreneur, ses façons de penser et de faire, afin aussi de susciter l’esprit entrepreneurial et le goût d’entreprendre, ce livre relate les parcours fascinants de quelques bâtisseurs dont certains sont parmi les plus célèbres au Québec.Jean Coutu • Lise Watier • Luc Maurice • Nicolas Duvernois • Bernard Bélanger • Jean Bélanger • Julie Sansregret • Nancy Neamtan • Marie Michèle Del Balso • Martin Hogue • Pierre Ducros • Jean-Yves SarazinLe métier d’entrepreneur est en pleine mutation. On nous présente souvent les entrepreneurs, ces personnes innovantes, comme des héros qui travaillent en solitaire. Pourtant, comme ce livre le démontre, celui qui réussit à faire croître son entreprise est un passionné qui a su bien s’entourer. Il impulse un mouvement à une équipe à laquelle il confère une énergie créatrice qui vient multiplier de façon exponentielle sa capacité à créer et à innover. Les collaborateurs et les facilitateurs dont il s’entoure sont fortement motivés à se dépasser et contribuent à réaliser sa vision. Les modèles inspirants présentés dans ce livre montrent clairement que la réussite entrepreneuriale est celle d’un leader créatif et imaginatif qui a su réunir autour de son projet les bonnes personnes. La mise en place d’un écosystème entrepreneurial fait sur mesure permet à ces équipes de continuer à innover, à progresser, à conquérir des marchés, à aller toujours plus loin. |
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Forget, Nicolle (2013). Thérèse Casgrain : la gauchiste en collier de perles. Montréal : Fides.
Cote : FC 581 C338 F721t 2013 Résumé:Thérèse Casgrain est un formidable personnage qui a traversé presque tout le siècle dernier. On se souvient d’elle surtout pour avoir été la «?suffragette en chef?» lors de la longue marche des femmes du Québec vers l’obtention du droit de vote. Mais là ne se résume pas son influence sur la société québécoise et canadienne. Issue de la grande bourgeoisie canadienne-française du début du vingtième siècle, Marie-Thérèse Forget aurait pu se contenter de consacrer ses loisirs aux réceptions et aux œuvres pies, comme les femmes de son milieu. Profondément éprise de justice, elle s’investit au contraire dans des batailles de toutes sortes, mettant à profit son temps, son argent, son sens de l’organisation et son vaste réseau de connaissances. À contre-courant de son milieu, de sa classe et de son sexe, elle est convaincue qu’elle peut infléchir le cours de l’histoire et s’y emploiera jusqu’à la fin. C’est son aversion pour l’injustice, qui la mène vers l’action politique. Première femme chef de parti au Québec et au Canada, elle dirige le CCF et sera du comité qui présidera à la transformation de ce parti en ce qui deviendra le NPD, en 1961. Pour Thérèse, la politique est d’abord et avant tout l’instrument des réformes sociales. Outre le droit de vote des femmes, elle réclame pour elles le droit de pratiquer la médecine et le droit, ainsi que la pleine capacité juridique pour les femmes mariées. Elle se battra également pour que les allocations familiales soient versées à la mère au Québec, pour la paix dans le monde et pour les droits des Amérindiennes.«L’auteure s’est ingéniée à découvrir les sources de l’engagement de Thérèse Casgrain, cette incroyable battante, qu’une enfance dorée et une adolescence fleur bleue ne prédisposaient certes pas à courir d’une réforme sociale à une autre.» |
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Garneau, Raymond (2014). De Lesage à Bourassa. Montréal : Éditions Transcontinental.
Cote : FC 2925.1 G234 G234d 2014 Résumé:Père du Conseil du trésor, ancien ministre des Finances, de l’Éducation et de la Fonction publique, Raymond Garneau nous fait entrer avec lui dans les cabinets de Jean Lesage et de Robert Bourassa pour nous faire vivre, de l’intérieur, des moments marquants de l’histoire du Québec. Quelles sont les vraies raisons de la défaite libérale en 1966 ? Pourquoi Jean Lesage a-t-il rendu visite à Jérôme Choquette durant les événements d’octobre 1970 ? Qu’est-ce qui a incité Robert Bourassa à dire non à l’entente de Victoria ? L’ex-ministre libéral relate également divers épisodes qui ont jalonné ses années à l’Assemblée nationale : comment il a vécu les négociations entre le gouvernement et les ravisseurs durant la crise d’Octobre, son opposition farouche au budget de l’an 1 d’un Québec souverain présenté en 1973 par Jacques Parizeau, ses relations avec le maire Jean Drapeau pendant la saga des Jeux olympiques, et bien d’autres encore.De sa petite enfance à Plessisville à sa Loi de l’administration financière qui a totalement redéfini le rôle des organes financiers et budgétaires de l’état québécois, Raymond Garneau nous livre un témoignage d’exception. En nous montrant l’envers du décor, l’homme politique fait la preuve que la petite histoire, celle qui se joue au jour le jour entre de simples humains, a une influence bien plus grande qu’on ne le pense sur la grande histoire. |
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Garon, Jean (2013). Pour tout vous dire. Montréal : VLB éditeur.
Cote : FC 2925.1 G237 G237p 2013 Résumé: |
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Lamonde, Yvan (2015). Fais ce que dois, advienne que pourra : Papineau et l’idée de nationalité. Montréal : Lux.
Cote : FC 451 P217 L234f 2015 Résumé:Louis-Joseph Papineau est une figure à la fois mythique et controversée du nationalisme et de l’indépendantisme québécois. Il paraît aujourd’hui autant susceptible d’être annexé que son souvenir est flou, comme effacé par le temps ou peut-être sciemment poussé vers l’oubli. Ambigu, il rappelle les espoirs et les frustrations d’un peuple qui peine encore à se représenter lui-même et à imaginer son destin.Yvan Lamonde nous livre une analyse historique de la pensée de Papineau qui éclaire la vision qu’avait celui-ci de l’indépendance et de l’émancipation de ses concitoyens. On découvre qu’avant d’être une question de langue ou de religion, la séparation d’avec la métropole était d’abord pour Papineau une question de démocratie. De sa confiance dans les institutions libérales britanniques à l’espérance d’un soutien de la France jusqu’à son admiration pour le modèle états-unien et son rêve d’une «nation colombienne» qui engloberait éventuellement tout le continent, ses idées épousent le paysage politique du siècle de l’éveil des nationalités et évoluent face aux bouleversements qui ont marqué sa vie, comme la rébellion, l’exil, l’ostracisme.Si, en réaction à sa conception de l’émancipation, s’est formé un type dominant de nationalité, essentiellement culturel, axé sur la «conservation» de la langue, de la religion et des mœurs, l’intérêt contemporain d’une réflexion sur l’indépendance par la République indique le renouveau et l’actualité de sa pensée et de son action. |
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Lebel, Dominique (2016). Dans l’intimité du pouvoir : journal politique 2012-2014. Montréal : Boréal.
Cote : FC 2926.2 L442d 2016 Résumé: Pendant presque deux ans, du 4 septembre 2012 à la défaite électorale du 7 avril 2014, Dominique Lebel a vécu au même rythme que la première ministre du Québec, Pauline Marois. Pendant presque deux ans, il a assisté à toutes les réunions du Conseil des ministres, il a été un acteur et un témoin de toutes les rencontres stratégiques, en plus d’accompagner la première ministre dans toutes les régions du Québec aussi bien qu’à Londres, Davos, Édimbourg ou Mexico. Il était à ses côtés le soir des élections, marqué par un attentat. Il a partagé avec elle le drame de Lac-Mégantic et les derniers jours de son gouvernement au terme d’une campagne électorale éprouvante. |
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Lemay, Martin (2016). À la défense de Maurice Duplessis. Montréal : Québec Amérique.
Cote : FC 2924.1 D936 L549a 2016 Résumé:Si le Québec de l’ère Duplessis n’était pas le paradis, il n’était pas non plus l’enfer que l’on s’est trop souvent plu à décrire, soutient Martin Lemay. Il faut déboulonner le mythe de la Grande noirceur trop souvent associé aux années 1930, 1940 et 1950.Aux yeux de l’auteur, Maurice Duplessis a été le plus grand premier ministre de l’histoire du Québec. Plus grand qu’Honoré Mercier, Louis-Alexandre Taschereau, Jean Lesage, Robert Bourassa et même René Lévesque. Or, la mémoire de Duplessis a été ternie, enfouie sous un amas de fabulations, déplore Martin Lemay. Voilà pourquoi il propose une autre lecture de l’histoire du Québec, un autre regard sur celui qui a si longtemps dirigé la province.Farouche défenseur des Québécois, Maurice Duplessis a été élu premier ministre à cinq reprises, soit en 1936, puis en 1944, 1948, 1952 et 1956. Depuis, aucun chef de parti n’a pu accomplir pareil exploit. Comme les électeurs du temps n’étaient ni des idiots ni des ignorants, et comme ils l’ont élu et réélu si souvent, Duplessis devait bien posséder quelques qualités… Ce sont celles-ci que tente de retracer Martin Lemay. Sans verser dans le panégyrique, il analyse l’homme, son œuvre et son époque, dans l’espoir de le réhabiliter et de lui rendre enfin justice.Bien qu’il reconnaisse d’emblée que Maurice Duplessis n’était pas un ange, l’auteur reste néanmoins d’avis que l’œuvre de l’homme politique et sa mémoire ont été injustement traitées. En politique comme en tant d’autres domaines, une médaille a deux côtés. |
Lisée, Jean-François (2012). Le petit tricheur : Robert Bourassa derrière le masque. Montréal : Québec Amérique.
Cote : FC 2925.1 B766 L769p 2012 Résumé:Avec Le Petit Tricheur, une version abrégée et remaniée de ses titres Le Tricheur et Le Naufrageur parus en 1994, Jean-François Lisée offre au lecteur une plongée dans le parcours humain et politique de Robert Bourassa.Fondé sur plus de 200 heures d’entrevues et de plusieurs centaines de documents confidentiels, ce récit nous fait entrer dans les coulisses du pouvoir et nous présente, sans fard, ses acteurs à une époque charnière de l’histoire du Québec.Au moment où se déploie une patiente opération de réhabilitation de Robert Bourassa, Jean-François Lisée retire le masque d’un premier ministre qui, sous des apparences affables, fut responsable en octobre 1970 de la plus grande atteinte aux libertés dans l’Occident d’après-guerre, puis qui, après 1990, fut un des obstacles les plus retors au progrès du Québec. Le Petit Tricheur invite le lecteur à juger par lui-même « si on était en présence, là, d’un homme honnête. Et s’il faut nous souhaiter en avoir d’autres, de cette trempe, aux commandes ». |
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Monière, Denis (2015). Quatre saisons dans la vie de Marcel Masse : regard sur l’évolution du Québec contemporain. Québec : Septentrion.
Cote : FC 2925.1 M415 Q1 2015 Résumé: À maints égards, Marcel Masse fait figure d’exception. Rares sont les acteurs politiques québécois qui ont à leur actif quatre décennies d’engagement public continu. Plus rares encore sont les élus à avoir siégé à Québec et à Ottawa, tout en exerçant des fonctions ministérielles importantes au sein des deux Parlements. Rarissimes sont les individus qui personnalisent avec autant d’authenticité les vicissitudes d’un destin national. Marcel Masse est de ceux-là.À travers le cas bien singulier de ce grand personnage se profile celui d’une nation tout entière vivant l’effervescence de la Révolution tranquille jusqu’aux désenchantements de ses lendemains. Le présent recueil apporte une contribution originale à l’histoire nationale du Québec contemporain. |
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Nadeau, Jean-François (2007). Bourgault. Montréal : Lux.
Cote : FC 2925.1 B772 N134b 2007P Résumé: Parlez de Pierre Bourgault (1934–2003) et aussitôt les images fusent : l’orateur, le chroniqueur, le polémiste, le militant, l’original, le professeur, le batailleur, l’entêté. Ce personnage toujours haut en couleur incarne puissamment à lui seul toute une partie de l’histoire sociale et politique du Québec du XXe siècle. Collection “Histoire politique” dans laquelle s’inscrit cette bio – lui a permis d’avoir très tôt (il est né en 1969) un contact privilégié avec différents acteurs importants des scènes culturelle et politique, scènes dont est issu Bourgault.Jean-François Nadeau a suivi le parcours de cet homme complexe et profondément sensible, marqué au fer rouge des blessures qu’inflige une vie menée sans compromis de bout en bout, jusque dans la démesure que favorise la passion. En historien, il a scruté la jeunesse, la formation intellectuelle et les actions politiques de cet être profondément original qui fut d’abord connu d’un large public à titre de président du Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN). Il a interrogé près de deux cents témoins et disséqué nombre de documents d’archives souvent inédits à ce jour. Il a traqué, en un mot, cet homme sur la piste de sa vie.Critique, l’auteur ne statufie pas Pierre Bourgault, pas plus qu’il ne l’instrumentalise. Il permet plutôt de mieux le comprendre, jusque dans ses contradictions, au coeur de l’époque tumultueuse qui fut la sienne. |
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Pilote, Brigitte (2015). Monique Jérôme-Forget : biographie. Montréal : Libre expression.
Cote : FC 2926.1 J56 P643m 2015 Résumé :Dans cette autobiographie, écrite avec l’auteure Brigitte Pilote, celle que le public aura connue comme la Dame de fer du gouvernement Charest laisse tomber l’armure pour offrir le récit des épisodes fondateurs de sa vie, avec la sérénité d’une femme qui n’a plus rien à prouver. Monique Jérôme-Forget a été la seule élue québécoise, outre Jacques Parizeau, à cumuler les fonctions de présidente du Conseil du trésor et de ministre des Finances. Elle qualifie sa décennie en politique (1998-2009) de « plus belle période de sa carrière » et se remémore avec humour ses premiers pas maladroits de parlementaire, avant d’avoir assumé son propre style et son franc-parler, jugé parfois brutal par certains journalistes mais apprécié des citoyens.Par son témoignage, Monique Jérôme-Forget, féministe de la première heure, incite les jeunes femmes à croire en elles et à occuper les postes qui leur donneront les moyens de changer le monde. |
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Pratte, André (2016). Bâtisseurs d’Amérique : des Canadiens français qui ont fait l’histoire. Montréal (Québec) : Les Éditions La Presse.
Cote : E 49.2 F814 B333 2016 Résumé:Ce livre est né d’un constat: peu de gens savent à quel point l’histoire de l’Amérique du Nord a été profondément marquée par l’oeuvre de grands Canadiens français qui se sont illustrés dans les domaines politique, culturel, sportif, économique…Le portrait de treize d’entre eux, certains peu connus, a été confié a des personnalités actuelles en provenance de milieux divers, sept francophones et six anglophones. Entre autres, Margaret Atwood présente Gabrielle Roy; Deni Béchard, Jack Kerouac; Ken Dryden, Jacques Plante; Lucien Bouchard, Henri Bourassa; Jean Charest, George-Étienne Cartier… pour n’en nommer que quelques-uns.Cet ouvrage rend hommag à des bâtisseurs d’hier dont le génie et la détermination ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. |
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Stefanescu, Alexandre (2012). René Lévesque : homme de la parole et de l’écrit. Montréal : VLB éditeur. Cote : FC 2925.1 L662 R399.1 2012 Résumé:La première carrière journalistique de René Lévesque explique largement comment s’est forgée sa voix unique au Québec. Reporter de guerre bouleversé par le spectacle des camps de concentration, envoyé spécial de Radio-Canada en Corée, animateur de radio et de télévision, auteur d’innombrables chroniques de presse, il a toujours eu le souci, et le talent, d’expliquer les choses clairement, sans pour autant verser dans la simplification. De même, son intelligence sensible et sa proximité avec le public ont été un atout de poids dans sa vie politique. Cet ouvrage se penche sur cet aspect fondamental de son caractère. |
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Warren, Jean-Philippe (2015). Honoré Beaugrand : la plume et l’épée (1848-1906). Montréal : Boréal.
Cote : FC 2947.26 B375 W289h 2015 Résumé:Dans l’esprit de bien des gens, la seconde moitié du XIXe siècle confirme le repli conservateur d’une population canadienne-française engagée dans un combat ardu pour la survivance. Mais que faire d’un homme comme Honoré Beaugrand, qui aime à se décrire comme un « natural-born kicker » ? Soldat dans l’armée mexicaine, journaliste à La Nouvelle-Orléans, touriste en Chine, romancier et poète à ses heures, maire de Montréal, riche actionnaire de banques et de compagnies de chemins de fer, propriétaire du journal La Patrie, il entend convaincre ses compatriotes du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, du principe d’une éducation obligatoire et gratuite, de l’idéal du suffrage universel et de l’importance de l’autonomie des affaires temporelles à l’égard de l’autorité de l’Église catholique.En écrivant la biographie de Beaugrand, Jean-Philippe Warren nous fait découvrir un Québec qui ne cesse de nous surprendre. Un Québec fortement empreint de valeurs martiales, ouvert sur l’Amérique. Un Québec nationaliste qui ne croit pas que l’affirmation collective doive servir à broyer l’individu. Un Québec, enfin, résolument industriel et urbain, et qui jette, déjà, un regard nostalgique sur ses origines, célébrant le folklore et les traditions désormais condamnées par les progrès de la science et de la technologie.Du grand-père, coureur de bois et navigateur, au petit-fils, globe-trotteur et businessman, la famille Beaugrand révèle les lignes de partage des Canadiens français au lendemain de la Rébellion de 1837. À ceux qui refusent la résignation et la soumission que prêchent les élites conservatrices, la vie de Beaugrand rappelle la valeur, au fond si simple, de l’audace. |